Le blog de Ralph

1945 : Alors que Paris fête sa liberté retrouvée, une musique venue d'outre-Atlantique s'installe du côté de Saint Michel : Le JAZZ envahit les caves.

Les G.I’.S importent le swing et le be-bop et les danseurs s'éclatent sur des rythmes endiablés, multipliant les passes acrobatiques.

Le Caveau de la Huchette serait le premier club de Paris où l'on a joué du JAZZ et sous ses voûtes, se produiront les plus célèbres Jazzmen du monde : Georges  Arvanitas, Milt Buckner, Claude Bolling, Sidney Bechet, Art Blakey and his Jazz Messengers, Bill Coleman, Gene Mighty Flea Conners, Al Copley, Kenny Davern, Count Basie, Wild Bill Davis, Sacha Distel, Dany Doriz, Harry Sweet Edison, Panama Francis et ses Savoy Sultants, Al Grey, Lionel Hampton, Scott Hamilton, Detroit Gary Wigginn, Duffy Jackson, Marc Laferrière, Guy Lafitte, Claude Luter, Christian Morin, Maxim Saury, Patrick Saussois, Memphis Slim, Scott Hamilton…

Sans aucune interruption, Le Caveau de la Huchette maintient la tradition et chaque soir un orchestre se produit pour la plus grande joie des amateurs de Jazz. Parmi eux d'excellents danseurs de Be-Bop.

Lieu d'inspiration des cinéastes, le Caveau de la Huchette a prêté son décor pour de nombreux films : "Les Tricheurs" de Marcel Carné, "Rouge Baiser" de Vera Belmont, "La première fois" de Claude Berri  et le dernier film de James Huth "Un bonheur n’arrive jamais seul" avec Sophie Marceau et Gad Elmaleh.

L’ambiance exceptionnelle du club évoque depuis 70 ans celle de la grande époque du  Cotton Club et du Savoy.

Alors à vous de rentrer en piste,  mais attention les murs historiques du Caveau de la Huchette vous regardent au 5 rue de la Huchette - 75005 Paris !

Source : http://www.caveaudelahuchette.fr/

Les gagnants du German Blues Challenge 2016, demi-finalistes à Memphis pour l’International Blues Challenge, Chris Kramer & Beatbox`n`Blues, ont enregistré une vidéo à la mémoire du grand Bo Diddley, disponible sur Facebook et YouTube.

Cette vidéo a été enregistrée pour se souvenir de la date du 2 juin, le jour du décès de Bo Diddley dont ce sera le 9ème anniversaire cette année. C’est également un moyen de se souvenir de tous les grands artistes qui ont inspirés à leur manière chacun d’entre nous pour créer sa musique, pour organiser des concerts ou des festivals ou simplement pour apprécier pleinement la musique.

Très tôt, Bo Diddley a décidé d’emmener le blues dans une direction moderne et, avec sa musique, il a construit des ponts vers d’autres genres musicaux.

Aujourd’hui, à l’image de groupes français comme Scarecrow et Kussay And The Smokes ou encore des Anglais de Heymoonshaker, la formation allemande Beatbox`n`Blues tente à son tour de construire un pont qui va du blues vers le hip-hop afin qu’une nouvelle génération puisse découvrir cette musique que nous aimons tellement, sans pour autant oublier les anciens artistes.

Source : Soul Bag

Trente-huit ans après Rock It, et trois mois après sa mort, Chuck fait l'actualité avec un nouveau disque sorti ce vendredi : "Chuck".

Du coup, je ne l'ai pas encore écouté mais les premières critiques semblent bonnes et on peut déjà lire que la voix du maître y sonne de manière claire et forte et le jeu de guitare bien assuré. Je reviendrai vers vous après l'avoir écouté...

En attendant, voici un vidéo souvenir live de Chuck accompagné pour le coup de Bruce Springsteen & The E Street Band.

A propos de Bruce, je me souviens d'une anecdote qu'il avait raconté. Comme vous le savez certainement, Chuck utilisait toujours des musiciens locaux lors de ses concerts. Or, il se trouve que bien avant d'être connu, Bruce avait justement accompagné Chuck sur l'un de ses shows.

Bruce avait donc raconté qu'il était dans une loge avec les autres musiciens attendant avec impatience et pas mal de stress aussi,  l'arrivée de Chuck pour connaître la composition de la set-list pour le concert ! Enfin, juste cinq minutes avant le début du show, Chuck pénètra dans la loge avec un grand sourire et un "Hi ! boys !". Très intimidés, les boys demandèrent : "Hi Chuck !...heu...qu'allons-nous jouer ce soir ?". Il répondit, l'air un peu surpris : "We gonna do some Chuck Berry's songs !".

Ce jour-là, Bruce se dit que plus tard, quand il sera devenu vieux, il pourra raconter à ses petits-enfants qu'il avait joué dans sa jeunesse avec le grand Chuck Berry. Mais ce qu'il ne savait pas encore c'est qu'il serait amené à le faire à nouveau et sur d'immenses scènes... Dans la vidéo, on peut lire le bonheur sur le visage de Bruce d'être aux côtés de Chuck mais aussi une certaine appréhension de voir Chuck changer soudainement de tonalité comme a pu le raconter Keith Richards qui l'a vécu lors d'un concert alors que le morceau avait bien été répété auparavant chez Chuck !

Toujours à propos de Keith, il avait aussi raconté qu'un jour qu'il partageait la même loge que Chuck et que ce dernier s'était absenté quelques minutes pour aller toucher son cachet (comme d'hab'...toujours avant de jouer...vieux réflexe appris de l'époque où certains tourneurs étaient aussi un peu arnaqueurs sur les bords...), il en avait profité, comme un gamin, pour ouvrir furtivement le case de la guitare de Chuck, juste pour toucher la belle Gibson rouge et pour plaquer quelques accords sur l'instrument du maître. Mais quand Chuck revint dans la loge au même moment... il envoya un grand coup de poing dans la gueule de Keith en lui hurlant : "Personne ne touche à ma guitare !"... wow....rigolait pas Chuck !

Enfin, et comme l'avait dit John Lennon : "Si l'on devait donner un autre nom  au rock'n'roll, il faudrait l'appeler Chuck Berry". 

Bonne écoute 

J'adore...

Dédié à mon ami Freebird...

http://freebirdland.eklablog.com/