Le blog de Ralph

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Histoire de Paris


Ce n’est pas la Seine qui coule à Paris !

Techniquement c’est l’Yonne qui traverserait la capitale française.

 

En effet, lorsque deux fleuves se réunissent, on considère que c’est celui au plus petit débit qui se jette dans l’autre. À Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne (77), la Seine a un débit de 80 m³/seconde, tandis que l’Yonne a un débit de 93 m³/seconde. La Seine se jette donc dans l’Yonne. C’est ainsi que Paris est en réalité traversé par l’Yonne, qui se jette dans la Manche.

 

Mais pourquoi cette erreur ? Il faut en fait probablement remonter à l’époque gauloise et prendre en compte les véritables guerre d’influence entre tribus. Imposer la Seine était une façon d’asseoir le pouvoir de ceux qui contrôlaient ce fleuve. À moins que, depuis tous ces siècles, les débits aient changé !

 

La preuve en image :

 


19/06/2017
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Les deux mégots de Jean-Paul Sartre

L’écrivain et philosophe bigleux était le pire cauchemar du Flore, le café mythique du Boulevard Saint Germain.

Le patron manqua plusieurs fois de mettre à la porte ce fichu client qui restait des journées entières (de 9 h à 12 h et de 14 h jusque tard dans la nuit) devant une tasse de café et qui, par-dessus le marché, ramassait par terre les mégots des clients pour bourrer sa pipe avec des brins de tabac recyclés !

 


19/06/2017
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Le Paris osé d’Alfred Jarry à La Closerie des Lilas

Habitué de la Closerie des Lilas, Alfred Jarry avait pour boisson favorite un mélange d’absinthe et de vinaigre, additionné d’une goutte d’encre de violette.

 

N’étant pas à une espièglerie près, il aimait à éprouver dans ce même café une technique de drague très personnelle : installé sur une banquette, il sortait soudain de sa poche un revolver et tirait à blanc dans un miroir avant de se tourner vers l’inconnue qui se trouvait à ses côtés en disant : « Madame, maintenant que la glace est rompue, nous pouvons parler. »

 

Alfred Jarry


19/06/2017
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Pourquoi les policiers sont-ils surnommés les "poulets" ?

Même si les policiers ont toujours eu d’autres surnoms : "les flics", "les condés", etc... tout le monde sait qui sont "les poulets", à commencer par le cinéma.

Citons "Adieu Poulet"  de Pierre Granier-Defferre, "Poulet au vinaigre " de Claude Chabrol, ou "Tendre poulet" , de Philippe de Broca en 78.

En fait, les poulets doivent leur appellation à l’immobilier.

En 1871, pendant les émeutes de la commune de Paris, beaucoup de bâtiments ont été incendiés. Dont le siège de la police, qui était par ailleurs vétuste. Du coup, la police a été installée dans de nouveaux locaux : en l’occurrence la caserne de la Cité, sur l’île de la Cité, mise à disposition par Jules Ferry. Or, cette caserne avait été construite sur l’emplacement de l’ancien marché aux volailles… Voilà pourquoi et comment le sobriquet de poulet s’est attaché aux policiers parisiens, puis à leurs collègues dans toute la France.

 


19/06/2017
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Quand le 16e arrondissement refusa d’être le 13e

Avant l’annexion des "Faubourgs" de Paris en 1860 (Bercy, Montmartre, Auteuil, Vaugirard, Charonne…), la capitale ne comptait que 12 arrondissements.

Un dicton populaire disait alors pour les couples vivant en concubinage qu’ils s’étaient « mariés à la mairie du 13arrondissement ».

 

Lors de l’agrandissement de Paris, la nouvelle numérotation donna aux quartiers bourgeois de Passy et Auteuil le 13e arrondissement. Un infâme numéro que refusèrent ces riches – et influents – habitants. Le 13e arrondissement sera donc donné à une zone historiquement pauvre, aux alentours de Saint-Marcel.

 


18/06/2017
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